La caravane de Marco Polo, maître français inconnu,1375.

Les routes de la soie.

Marco Polo en costume tartare (1294).
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La caravane de Marco Polo, maître français inconnu,1375.


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Les routes de la soie.


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Marco Polo en costume tartare (1294).


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Inde, Chine et Orient

Des terminus des mude d’Orient, certains marchands, les plus courageux, poursuivaient leur voyage sur les routes caravanières de l’Asie centrale, de l’Inde et de la Chine. L’un des premiers a été le voyageur vénitien Marco Polo, qui a traversé l’Asie pour arriver en Chine à la cour de l’empereur Kublai Khan, où il a vécu 17 ans pendant la seconde moitié du XIII° siècle. Il a décrit son aventure dans le Milione, un ouvrage qui pendant longtemps a été la source la plus importante d’informations sur l’Asie de l’est. Mais certains missionnaires chrétiens avaient voyagé sur ces pistes déjà avant lui. A toutes les pistes qui avec le temps ont été sillonnées par de nouvelles caravanes au XIX° siècle a été donné le nom suggestif de Route de la Soie : un réseau d’itinéraires terrestres, maritimes et fluviaux, sur un développement d’environ 8 000 km, qui permettaient aux caravanes de traverser l’Asie centrale, en reliant la Chine à l’Asie Mineure et à la Méditerranée à travers le Moyen Orient.

Le nom de Route de la Soie dérivait du fait que l’Orient, et notamment la Chine, était le principal fournisseur de soie pour l’Europe. Le produit précieux était fondamental pour la société occidentale de l’époque, qui avec ses industries florissantes de transformation en avaient fait la matière première pour tous les vêtements prestigieux, des robes des dames aux habits des souverains, des chevaliers, des magistrats et des évêques.

L’Orient fournissait aussi des pierres précieuses et semi-précieuses, provenant surtout de l’Inde, de la Perse et de l’île de Ceylan, ainsi que les cristaux de roche de l’Afghanistan et les lazulites du Caucase. Même les produits tinctoriaux et l’alun, utilisé pour le fixage des couleurs sur les tissus, provenaient des lointaines terres d’Orient pour être phagocytés par l’industrie textile occidentale.

Mais le gros des marchandises provenant de l’est était constitué des épices, qui arrivaient de fait surtout de l’Extrême-Orient, de l’Inde et en particulier du port de Goa, de l’île de Ceylan, de l’Indonésie et de la Chine, avec de longs parcours à dos de chameau à travers la Perse et le Turkestan, jusqu’aux ports de la Mer Noire, ou plus au sud, sur les rivages méditerranéens du Moyen Orient.


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