Basilique de Saint-Vital à Ravenne, mosaïques byzantins, Ve et VIe siècles

L'talie byzantine et lombarde.

Charlemagne, illustration du 1858.

Le Saint-Empire Romain.
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Basilique de Saint-Vital à Ravenne, mosaïques byzantins, Ve et VIe siècles


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L'talie byzantine et lombarde.


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Charlemagne, illustration du 1858.


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Le Saint-Empire Romain.


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Première organisation administrative et désirs d’indépendance

Le premier des 118 doges, qui ont marqué dans le temps l’histoire de Venise, a été Paulicio Anapesto.
Dans son élection comme dux, et pas comme magister militum, habituel titre byzantin, on a voulu voir un signe de désir d’autonomie.
En effet, la charge de dux était elle aussi d’origine byzantine et dépendait de l’Exarque de Ravenne . Les fonctions du doge étaient aussi bien de nature civile que militaire et les tribuns chargés de la gestion des pouvoirs locaux devaient lui obéir. A la caste des tribuns accédaient les membres des classes les plus aisées qui ont permis la création d’une sorte d’aristocratie oligarchique. Les tribuns, auxquels a été réservé l’accès aux plus importantes charges gouvernementales, avec les principaux représentants de la hiérarchie ecclésiastique, ont déterminé le destin de la future Sérénissime.
En 726 et 727 s’est profilée une possibilité d’autonomie par rapport à l’Empire Byzantin quand les tribuns et le clergé vénitiens ont enfreint les règles pour la nomination impériale et ont élu par acclamation Orso Ipato comme nouveau duc de la Venise maritime, appuyés par le pape Grégoire II et en réponse aux mesures sur le système iconoclaste voulues par l’empereur Léon III.
L’aspiration à l’indépendance par rapport à Byzance s’est renforcée encore plus après 751, année où Ravenne, ville où siégeait le pouvoir byzantin dans l’Italie du centre-nord, a été conquise par Aistolf I, roi des Lombards.
Après la chute de l’exarchat de Ravenne, en 774, le pape Adrien I a appelé à l’aide Charles, roi des francs, le futur Charlemagne qui, après sa descente en Italie, a mis fin à la dynastie lombarde avec le siège décisif de Pavie et la capture du roi Desiderio. Le roi Charles ne cacha pas son ambition de s’emparer des territoires byzantins en Vénétie au point de projeter l’invasion de Venise avec ses troupes.
Mais la diplomatie a eu le dessus : en évitant des effusions de sang, on est arrivé à un accord en 810-811: Venise restait sous la « tutelle » byzantine et l’empereur d’Orient reconnaissait au roi Charles le titre d’Empereur du Saint Empire romain , déjà reçu directement par le pape Léon III à Noël de l’an 800.
De cette façon Venise parvenait à ne pas être impliquée dans l’organisation féodale de l’Europe.

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Venise et ses lagunes

Patrimoine de l'Humanité, dialogue entre cultures: quel avenir?

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